Le propriétaire d'un sol calcaire risque de courir à beaucoup d'échecs jusqu'à ce qu'une analyse de terre lui ouvre les yeux et qu'il connaisse le type de végétaux calcicoles, qui pourront prospérer dans son terrain. De plus, il devra se méfier de l'eau d'arrosage, qui a toutes les chances d'être "dure" et de nuire aux plantes. Les plantes en pot sont les premières à souffrir de l'excès de calcaire. Cet excès conduit à des troubles physiologiques connus sous le nom de chlorose (jaunissement puis chute des feuilles, floraison faible sinon inexistante…) On combat la chlorose en faisant un apport de chélates de fer. Voici les différentes plantations qui s'accommodent à un sol calcaire :
L'hibiscus (qui fait partie de la famille des malvacées) est un arbuste décoratif pour le jardin de par sa belle floraison qui s'étend du mois d'août à octobre. Cet arbuste atteint 1,5 m à 2 m. Sa rusticité lui permet de supporter des hivers où la T° descend jusqu'à – 15° à – 18°. On peut l'utiliser en groupe ou en haie décorative; sa taille est très facile dans les formes et hauteurs que l'on veut. Il aime les terrains légers, peu sablonneux et ensoleillés. C'est à l'abri du vent, qu'il donnera ses plus belles fleurs qui ressemblent à celles de la rose trémière. La multiplication peut se faire par bouturage sur un bel arbuste en prenant des rameaux à talons, les mettre dans du sable au pied d'un mur orienté au Nord. La plantation aura lieu en octobre dans une terre engraissée au fumier bien décomposé, deux mois avant la mise en place. Mettre un paillis de paille ou de feuilles avant l'hiver. La taille commence au début du printemps suivie d'un apport d'engrais ou de fumier aux pied. Parmi les variétés, relevons:
Les 10 commandements de l'entretien des plantes d'intérieur.
Le ficus benjamina est sans conteste une des plantes d’intérieur les plus faciles à entretenir. Il se développe en effet sans manifester trop d’exigences. Le ficus benjamina ne ressemble pas aux autres espèces. D’abord parce que le tronc n’est pas unique mais multiple. Ensuite parce que ses feuilles sont beaucoup plus petites et que, souvent, plusieurs d’entre elles tombent en hiver. Ce n’est pas grave, elles repoussent au printemps. Si toutes les feuilles d’un rameau sont tombées, il faut le couper au deux tiers et elles réapparaîtront. Bien que très solide, cette plante est attaquée par la cochenille, un insecte qui peut l’affaiblir. Là non plus, il ne faut pas trop s’inquiéter : un insecticide sélectif se révèle la plupart du temps efficace. Comme le ficus benjamina est une plante originaire des régions tropicales, il a également besoin d’humidité. Il est bon de pulvériser un peu d’eau sur les feuilles une fois par semaine en été et 2 x par mois en hiver. Ce ficus aime la lumière mais pas le soleil. Pour que la plante se développe plus rapidement, il est conseillé de lui apporter 3 ou 4 x dans l’année un engrais minéral. Juste avant l’hiver, vous pouvez adjoindre un engrais organique. Si, par malheur, votre ficus dégénère et que les apports d’engrais se révèlent inefficaces, et dans la mesure où la plante est déjà vieille, il reste une solution : couper le tronc juste au-dessus de la marque laissée par la cinquième feuille tombée. Mais, si vous respectez les quelques conseils de base, il n’y a pas de raison que vous soyez contraint d’en arriver là. Le rempotage : si votre ficus étouffe vraiment dans un petit pot, il est indispensable de le changer. L’opération s’effectue au printemps. Il faut choisir un pot qui ne soit pas trop grand, cette plante aimant bien avoir les racines un peu serrées. Après avoir sorti la plante, effritez la terre à la base de la motte et dégagez un peu les racines. Remettez ensuite la motte dans le nouveau pot et ajoutez le complément de terre mélangée à du terreau, de préférence à base de fumier. Si vous pensez que la terre d’apport est suffisamment riche, il est tout à fait inutile d’ajouter soit du compost, soit de la tourbe. Si le rempotage n’est pas nécessaire, procédez au surfaçage du ficus en procédant comme suit :
A faire :
Elle est souvent fleurie à une saison, dégarnie en général l’hiver :
Les spirées dont peu parler d’elles. Pourtant il est difficile de trouver des plantes aussi robustes et florifères. Ce sont pour la plupart des petits arbustes à feuilles caduques dont la taille est comprise entre 50 cm et 2,5m de hauteur. Généreuses, les floraisons des différentes espèces et variétés s’étalent du printemps à la fin de l’été. Ces plantes solides s’intègrent à merveille aux massifs d’arbustes ou dans les plates- bandes de vivaces. Les plus grandes espèces peuvent constituer de magnifiques haies libres, tandis que les plus petites s’adaptent très bien à la culture des bacs. Faciles à vivre, ces buissons tout terrain sont insensibles aux maladies et aux parasites et pratiquement indifférents à la nature du sol. La plupart des spirées printanières possèdent une floraison blanche spectaculaire et de fins rameaux arqués sous le poids de leurs nombreuses fleurs. La spirée thunbergii ouvre la saison dès le mois d’avril et parfois plus tôt si le printemps est précoce. Son abondante floraison blanc pur la fait ressembler à une grosse boule de neige. Peu encombrante, elle forme un gracieux arbrisseau au port souple qui ne dépasse pas 1 m de haut. Le feuillage denté vert clair se colore en automne d’une parure jaune orangé. La spirée vanhouttei fleurit un peu plus tard dans la saison. Elle se présente sous la forme d’un arbuste au port arrondi de 2,5m de haut. En mai-juin, le buisson croule sous une avalanche de fleurs et de rosettes blanches. Le feuillage n’est pas en reste puisqu’il se pare de belles teintes chaudes en automne Les spirées japonica forment le gros de la troupe des spirées estivales avec un très grand nombre de variétés. Certains présentent un feuillage jaune or très décoratif dans une bordure, une rocaille ou dans un pot sur la terrasse. Leurs exigences : Elles se plaisent en plein soleil mais acceptent aussi une ombre légère. Cette exposition est même préférable pour les variétés à feuillage doré qui risquent de griller en plein soleil. Ces buissons se contentent d’une bonne terre de jardin sans excès d’humidité avec un apport de compost ou d’engrais organique à la plantation. La taille est nécessaire pour éviter la dégénérescence et peut être sévère. Elles se taillent à la fin de l’hiver ou tôt au printemps. Les spirées printanières se taillent juste après la floraison. Il suffit d’éliminer les vieilles branches à la base pour favoriser la croissance des nouvelles tiges sans toucher à la longueur excepté si l’on désire une silhouette plus touffue.
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