Les
fléaux de nos jardins Résumé de la conférence de M. Vrancken |
Avant de cultiver fleurs ou légumes au jardin,
il convient de les placer
dans les meilleures conditions possibles ; en effet, un excès de froid,
de pluie ou de sécheresse affaiblit les plantes et les rend moins
résistantes aux parasites ;
il faut donc respecter quelques grands
principes
1
a.
Il faut semer dans un sol suffisamment
réchauffé, sans quoi les légumes montent en graines ou tardent à
germer, ce qui les rend sensibles aux parasites du sol ou réduit leur
rendement.
b.
Si le sol est trop lourd, il convient de l’amender
par un compost légèrement enfoui.
Afin d’affaiblir le cycle biologique des parasites ; à cet égard, la
phacélie qui est un engrais vert à semer en automne et
à retourner au printemps, provoque la rupture des cycles biologiques des
parasites et peut donc être utilisé.
3.
Principe du bon choix des variétés à cultiver :
Choisir plutôt les variétés hybrides en veillant à leur résistance aux
parasites 4. Principes relatifs à la fumure :
a.
La fumure doit toujours être un engrais
composé, passe-partout
(azote(N), phosphore(P), potassium(K)).
b.
Veiller à ce que le dernier des trois chiffres de
l’emballage soit toujours plus
grand que le premier ;
ex : N : 12
– P : 12
– K : 17
s’il s’agit du guano : 7
- 7
- 14
c.
Dose :10 Kg/are, 3 à 4 semaines avant de
planter
- parce qu’il contient des larves d’insectes et des spores, vecteurs de
maladies
- parce que l’azote
s’en libère très rapidement, entraînant soit l’absence de germination,
soit une germination irrégulière
Cause de la prolifération des parasites .
Ce sont
les traitements chimiques par produits phytopharmaceutiques qui
entraînent –
outre les résidus
dans les fruits ou légumes – la résistance des insectes et maladies à
ces
mêmes produits (exception remarquable, celle de
l’oïdium qui n’est pas devenu résistant au soufre ).
Principales sortes de ravageurs :
Les pucerons :
- font leur cycle, là où la sève abonde, parfois sur une même
plante, parfois sur plusieurs
nuisances :ils transmettent les maladies
virales et épuisent le végétal qu’ils piquent ; ils sécrètent aussi un
miellat sur lequel se pose la fumagine (sorte de suie) ;
- leur prolifération étant très abondante, il
est opportun de traiter préventivement ; si
nécessaire, il faut
éliminer les pousses
envahies ;
La mouche blanche
ou aleurode :
- elle privilégie les vérandas, balcons abrités, les serres et
les légumes ; - sa prolifération étant très rapide, il convient de traiter préventivement (1) - en prévention dans les serres, placer des panneaux peints en jaune (pour attirer la mouche) et remplis de glu.
- est protégée par une carapace cireuse ou
farineuse ; s’il y a peu de plantes envahies, on peut traiter les
endroits atteints en les badigeonnant avec de l’alcool ; sinon, recourir
à un produit chimique (cfr. 1)
Le psylle du
poirier :
- insecte suceur proche du puceron :
- la pullulation peut être très forte ; il faut
donc traiter préventivement dès la floraison ; de mai à septembre, les
ennemis naturels du psylle se mettent à l’œuvre pour le détruire, il est
donc inutile de traiter durant cette période
particulièrement défoliatrice, doit être traitée vers le 15-20 mai avec un insecticide (cfr. 1 )
La tenthrède
des tiges ou des feuilles :
- traiter vers le
15 – 20 mai pour empêcher les générations futures(cfr. 1 )
La mouche légumière :
Le cycle démarre à partir du sol, vers le 15-20
mai ; il faut donc désinfecter le sol avant de semer en introduisant le
produit dans le premier cm du sol ; la 2ème génération
apparaît en août ; la 3ème se développe dans les carottes de
conservation qu’il faut donc trier au préalable ;
Si on n’a pas tout détruit , appliquer un produit sur le collet,
(cfr. 1) Les limaces :
on peut placer des pièges avec de la paille ou les traiter avec de l’eau
de Javel diluée ; si on veut, il existe des granulés spécifiques, cfr.
1.
Principales maladies:
Le mildiou :
est dû à un champignon et attaque surtout les
légumes et la vigne
a
présent avant les symptômes qui apparaissent vers juin - ou plus
tôt par temps humide
b
concernant la pomme de terre et la tomate, on respecte les
principes suivants :
à
choisir une variété résistante ;
à
semer dans un sol ressuyé
à
empêcher les repousses
à
brûler les fanes à butter les pommes de terre
c
on traite préventivement avec un produit de
contact à base de cuivre (bouillie bordelaise) ; il existe aussi des
traitements systémiques ; mais on ne traite jamais juste avant la
récolte
d
Les taches noires : à traiter
préventivement (cfr1) et jeter les feuilles atteintes
due
au Botrytis ou au Pythium et favorisée par une humidité stagnante et une chaleur importante. Quand elle se transmet aux semis ou aux
boutures, on l’appelle "fonte des semis ».
pour le
traitement, cfr 1
attaque notamment les salades
(1) Les traitements chimiques ne sont pas communiqués par écrit ; le lecteur intéressé peut en demander le nom aux membres du comité.(par e-mail). |
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