Résumé de la conférence de M. Hanotier |
"
Si Zeus
voulait donner une reine aux fleurs, la Rose devrait être couronnée,"
Sappho poétesse grecque
(VIIe siècle
av. J-C)
Variétés :
SECTION GALLICA
Rose de provins, ‘Charles de Mills et ‘Tuscany’,
Originaire d'Europe du sud,
d'Europe centrale et de Perse, cette section est importante.
Principale ancêtre des roses anciennes de nos jardins européens, ses
fleurs, de tons pourpres, rouges ou violets uniquement, ont été
depuis le 13ème siècle, et
particulièrement dans la région de Provins (France), utilisées en
parfumerie et en pharmacie, en sorcellerie,…
SECTION ALBA
‘Céleste, Jeanne d’Arc et ‘Cuisse de
Nymphe,
Section très ancienne et d'origine incertaine, les
albas sont des rosiers à végétation plutôt érigée, très résistants au
froid et aux maladies, rustiques, ils supportent même des situations
difficiles et sont d'une longévité sans pareille.
Unique floraison parfumée en début d'été, se détachant d'un
feuillage gris vert.
SECTION DAMASCENA, de DAMAS
‘Félicité Hardy, ‘Quatre saisons et ‘Rose du roi
D'origine mystérieuse et découverts vraisemblablement
au 16ème siècle, ces rosiers, très
parfumés, sont encore utilisés de nos jours, principalement en Bulgarie
et au Maroc, pour la production d'essence de rose. Rosiers rustiques et
faciles à cultiver. D'une très bonne résistance au froid, certains de
ces rosiers sont remontants.
SECTION CENTIFOLIA ‘Rose des Peintres, ‘Rose chou’
et ‘Petite de Hollande,
Superbement représentée par les maîtres
flamands et hollandais aux 17ème et 18ème
siècle, la R. centifolia est vraisemblablement d'origine
hollandaise. Très parfumés et rustiques, ces rosiers peuvent susciter
parfois un léger tuteurage afin de soutenir leur lourde et unique
floraison printanière.
SECTION CENTIFOLIA MUSCOSA
‘Moussu
commun Salet
La centifolia muscosa ou rose mousse est une mutation
naturelle de R. centifolia. Son originalité réside dans la présence
d'une abondante mousse sur son calice, ses sépales, son pédoncule et
parfois même sur la totalité de ses tiges, dégageant un délicieux parfum
épicé et résineux. Généralement résistants et parfumés certains rosiers
de cette section peuvent refleurir toute la saison.
SECTION PORTLAND
Fruit probable d'un croisement entre R. gallica
officinalis et R. bifera (Quatre Saisons), Duchesse de Portland (R.
portlandica) donne naissance à cette section. Tous remontants, parfumés
et à la végétation érigée, ils conviennent très bien pour les petits
jardins, à condition de couper régulièrement les fleurs fanées et
moyennant une taille assez sévère chaque année.
SECTION CHINENSIS " BENGALE "
C'est en 1790-1791, que deux variétés en provenance de
Chine, Old Blush et Slater's crimson
China arrivent en Europe. L'obtention de ces deux variétés par les
Chinois restera un mystère, mais ces variétés seront à la base de la
section des Chinensis, rosiers à floraison presque ininterrompue. Par la
suite cette section donnera naissance à une multitude de rosiers. Les
Chinensis aiment les situations ensoleillées, un sol riche et fertile
ainsi qu'une bonne protection hivernale. Si ces rosiers sont en pots,
vous avez la possibilité de les rentrer, avant les grands froids dans un
endroit lumineux, mais pas trop chauffé, afin de profiter encore de leur
floraison
SECTION NOISETTE rose noisette – Desprez à fleurs
jaunes
Malgré leur forme généralement grimpante, certaines
variétés de cette section, moyennant une taille plus courte forment de
ravissants buissons. Issus de croisements aux Etas-Unis entre R.
moschata et des rosiers de Chine, puis, introduits en
France en 1817 par les frères Noisette,
cette section est composée de rosiers faciles à cultiver, fraîchement
parfumés et très florifères.
SECTION
BOURBON Mme Isaac Pereire
et Souvenir de la Malmaison
C'est
vraisemblablement d'une hybridation naturelle en R. bifera (Quatre
Saisons) et un rosier de Chine que nous est parvenu, depuis d'île
Bourbon,
l'île de la Réunion, en 1819, le rosier qui allait engendrer
la race des Bourbons. Généralement très résistants aux maladies et au
froid, ces rosiers au feuillage clair et aux fleurs très parfumées,
souvent en forme de coupe, fleurissent de juin aux gelées. Ils aiment
les endroits dégagés, les sols riches et profonds ainsi qu'une bonne
taille de nettoyage à la fin de l'hiver.
SECTION
HYBRIDES REMONTANTS
‘Baronne Prévost ou ‘Reine des
Violettes
Dès les années
1840, une nouvelle race est crée par des hybridations successives entre
des chinensis et les rosiers d'Europe. Elle sera le trait d'union entre
les anciens rosiers d'Europe et ce que l'on appellera plus tard, les
hybrides de Thé. Réservez-leur un endroit dégagé, mais protégé, et
évitez aux coloris rouge profond une situation trop brûlante. Quelques
traitements fongiques préventifs sont indiqués, afin de voir leur
floraison odorante se poursuivre jusqu'aux gelées.
SECTION THE ET HYBRIDES
DE THE
Environ 30 ans
après les deux premières roses en provenance de Chine (voir section
chinensis) arrivent en 1809 Hume's Blush et Park's Yellow, à l'odeur
caractéristique de thé frais. Elles vont être à la base des rosiers Thé
et plus tard des hybrides de Thé. Qu'ils soient grimpants ou buissons,
ces rosiers aiment le dégagement, la lumière, un sol riche et profond.
C'est le début de l'ère des grandes fleurs aux boutons turbinés. Bien
remontants, ces rosiers vous donneront satisfaction si vous n'oubliez
pas quelques traitements fongiques préventifs ainsi qu'une bonne
protection hivernale dans les situations froides.
SECTION POLYANTHAS
R. mulltiflora
(également dénommé R. polyantha), espèce qui peuple les côtes
caillouteuses du Japon et de la Corée, fut, dès son arrivée en Europe en
1862, la base de cette nouvelle lignée. C'est après seulement 13 années
d'hybridation, principalement avec des rosiers de chine, que les
premières hybrides de polyanthas voient le jour et fleurissent
aujourd'hui encore inlassablement nos jardins. A fleurs groupées et
d'une excellente résistance aux maladies, taillez chaque printemps ces
rosiers assez court afin de toujours les maintenir en bonne forme.
SECTION
RUGOSA
Originaire du nord de la Corée, de la Chine, du Japon et jusqu'en
Sibérie, R. Rugosa arrive an Europe
à la fin du 18ème siècle. Son feuillage gaufré, son parfum épicé,
sa fructification ainsi que sa grande résistance aussi bien au
froid qu'aux maladies fait de la section des rugosa, des rosiers, qui,
mis à part peut-être les terrasses et les balcons, sont à planter dans
toutes les situations.
SECTION
MOSCHATA
En 1904, la variété Trier, lointaine descendante de R. moschata, ayant la
particularité d'être remontante et relativement résistante au gel, va
être à l'origine d'une nombreuse descendance, obtenue principalement par
le révérend Pemberton à partir de 1912, par Kordès dès 1933 et Bentall
dès 1937. Vigueur, santé et floribondité sont ses atouts.
SECTION PIMPINELLIFOLIA
(pimprenelle)
Spontané en Europe, mais également en Asie mineure, R.
pimpinellifolia a généré toute une liste de variétés obtenues
principalement en Ecosse.. Rosiers très résistants au froid et aux
maladies, et qui, à l'exception de Stanwell Perpetual ne sont pas
remontants.
SECTION BOTANIQUE
Races
spontanées, provenant du monde entier, ayant survécu à toutes les
catastrophes, sont également appelées églantiers. Cette section trouve
son succès, d'une part dans la grande rusticité de ses rosiers, mais
également dans le renouveau incontestable d'un style de jardin plus
sauvage où l'accent est mis sur la recherche d'une douce harmonie
naturelle. Plante simple, au charme rustique et discret d'un gros
buisson couvert d'églantines, puis en hiver de beaux fruits rouges.
LES ROSES
ANGLAISES
Dans les années cinquante, David Austin, fils d'un
éleveur de bétail d'Albrigton en Angleterre, découvre les roses
anciennes. Charmé par leurs parfums, leur coloris et leurs opulences, il
se lance avec passion dans l'hybridation et entreprend d'unir les roses
anciennes aux roses modernes.
Son objectif est clair mais ambitieux : créer de
nouvelles variétés à port arbustif et touffu, très semblable à celui des
roses anciennes, avec des fleurs en coupes plates ou globuleuses, en
rosette ou une combinaison des trois. Elles doivent être doubles ou
semi-doubles et s'épanouir inlassablement du printemps aux premières
gelées. Quant aux coloris, ils restent dans des tons pastel, rose foncé,
pourpre cramoisi ou encore jaune chaud. Le parfum surtout est important,
il doit être puissant. De cette passion vont naître les roses qui
forment actuellement une catégorie tout à fait spécifique appelée "
Roses anglaises "
Plantation
Epoque
La plantation
des rosiers à racines nues, s'effectue du 15
octobre à fin avril, excepté durant les périodes de gel, de neige
ou lorsque le terrain est détrempé. Si la plantation n'a pu s'effectuer
durant cette période, la majorité de nos variétés sont cultivées en
containers (pots plastiques) et ainsi disponibles pour une plantation
hors saison," racines nues ".
Situation
Les rosiers
aiment le soleil, (au minimum 4 heures par jour) et le dégagement.
Evitez- leur les situations suivantes :
marécageuse ou sèche ( par ex : sous un avant toit)
de concurrence radiculaire ( proximité de grands arbres ou de
haies de thuya, etc.)
trop ombragée, surtout sous couvert d'arbres.
trop brûlante, spécialement pour les variétés au coloris rouge
foncé.
Préparation du terrain
Le sol doit être ameubli par un labourage d'une profondeur de 40 à
50 cm. Pour les sols trop lourds, l'apport de terreau lors de la
plantation, donne aux racines un support assurant une meilleure reprise.
Important : pour tout emplacement ayant déjà porté des rosiers, il est
obligatoire de changer la terre, ceci sur une profondeur d'au moins 50
cm. Prenez la terre du potager ou de tout autre endroit du jardin
n'ayant jamais porté des rosiers ou au minimum sans rosiers depuis 8 à
10 ans.
Un apport de :
fumier frais (maximum 5 litres par mètre carré et par année)
fumier
composté ou déshydraté (voir dosages sur les emballages)
compost
végétal bien mûr, (min 2 ans et max 3 litres/ mètre carré et par année)
tout autre fumure de
fond (par exemple de la raclure de corne) etc. peut être envisagée, sans
oublier qu'un surdosage, qu'un cumul de produits ainsi qu'un contact
direct avec les racines peut entraîner des brûlures et compromettre
ainsi la reprise.
NB : une bonne
terre végétale, bien meuble et pas trop affaiblie par de nombreuses
plantations antérieures, celle qui généralement se trouve dans nos
jardins, assure aux rosiers une bonne reprise à la plantation ainsi
qu'un départ en végétation et une première floraison sans aucun apport
extérieur.
Attention à
l'emploi d'engrais chimiques : à déconseiller lors de la plantation, et
jusqu'à la fin de la première floraison.
Préparation
des rosiers à racines nues (avant la plantation)
Sitôt en possession de vos rosiers, et
ce que la plantation s'effectue dans la journée ou soit reportée de
plusieurs jours, nous vous conseillons d'hydrater vos plantes, en les
immergeant complètement dans de l'eau, le tout placé dans un endroit
frais mais hors gel (cave ou garage). La mise en jauge de vos rosiers ne
doit s'effectuer uniquement si la plantation est reportée d'une semaine
ou plus.
Mise en jauge
Les rosiers
sont disposés profondément côte à côte dans une tranchée et recouvert de
terre fine. Le tout tassé, arrosé et butté. Ainsi vos rosiers, à
l'humidité et à l'abri du gel, pourront attendre dans des conditions
idéales, une plantation ultérieure.
Préparation
Racines
: se limite à une légère taille des racines, pour rafraîchir les coupes
avant la plantation et surtout raccourcir les racines afin que celles-ci
ne se retrouvent pas recourbées au fond du trou de plantation.
Branches
: taille de plantation (pour tous les rosiers)
Cette
taille unique pour le rosier (lors de
plantation à racines nues uniquement) s'effectue également de février à
mars pour les régions de plaine. Lors des plantations de printemps,
profitez d'effectuer cette taille, rosier en main, avant la plantation
proprement dite. Elle consiste à sélectionner les 2-3 ou 4 plus belles
branches, les rabattre à 10-15 cm. (5 cm pour les rosiers tiges et
pleureurs) et d'éliminer à la base les branches restantes
Taille
Avant
d'entreprendre la taille d'entretien proprement dite, il est très
important d'observer la plante et de ne pas oublier que plus la plante
est vigoureuse, plus la taille doit être proportionnellement moins
sévère, et au contraire, si une plante est chétive, n'ayez pas peur de
pratiquer une taille sévère. En résumé, si après quelques années de
taille, votre rosier pousse exagérément et fournit de vigoureuses
pousses de l'année en surnombre, votre taille a été trop sévère. Au
contraire, si votre rosier après quelques années ne vous donne peu ou
pas de jeunes bois de l'année afin de pouvoir rajeunir votre plante,
effectuez une taille plus courte.
Taille
d'entretien des rosiers anciens à floraison unique (non remontants)
:
Les rosiers
non remontants fleurissent en mai-juin, sur les bois de l'année
précédente.
Une première taille de nettoyage après la floraison est conseillée afin
de favoriser la repousse et de donner ainsi une plus belle floraison
l'année suivante. Attention sur les variétés fertiles de ne pas couper
les fleurs fanées afin de ne pas vous priver de leur superbe
fructification automnale. La taille de printemps s'effectue de février à mars pour les régions de plaine
éliminez à la
base toutes les branches chétives, trop vieilles, endommagées ou mortes.
éliminez à la
base encore les branches concurrentes et divergentes, pour aérer et
équilibrer la
et pour finir,
raccourcir toutes les branches restantes d'au maximum 1/3 de leurs
longueurs.
Taille d'entretien des rosiers anglais et anciens à floraisons multiples
(remontants):
La taille s'effectue au printemps, de février à mars pour les régions de
plaine.
éliminer à la base toutes les branches chétives, trop vieilles,
endommagées ou mortes.
éliminer à la base encore les branches concurrentes et divergentes,
afin d'aérer et d'équilibrer la plante.
taillez toutes les branches restantes environ à la moitié de leur
longueur.
Protection
hivernale
La majorité de nos variétés supporte très bien le froid, mais
malgré tout, certaines variétés, ainsi que dans certaines régions à
hivers rigoureux, une protection hivernale peut s'avérer obligatoire.
Procéder principalement avant les grands froids à un fort buttage,
identique à celui effectué lors de la plantation. Quelques branches de
sapins, feuilles mortes ou paille, en supplément du buttage, assure une
protection idéale en situation extrême.
Pour
les rosiers tiges et pleureurs,
calfeutrer principalement le départ des branches avec des matières
isolantes, telle que : paille, épicéa, toile de jute, tissus etc. Eviter
les matières plastiques.
La protection
hivernale des rosiers en pots ou en vasques hormis la protection citée
plus haut, requiert une protection latérale supplémentaire, afin que le
gel ne pénètre pas par les faces latérales du contenant.
Trois
solutions s'offrent à vous :
(la meilleure) avant les grands froids,
enterrez complètement votre pot dans un endroit libre du jardin
(potager, plate-bande etc.).
Protection latérale du contenant avec des matières isolantes (carton,
vieille couverture, isolation, etc.
Vous pouvez
également rentrer vos pots à l'intérieur, mais attention, uniquement
dans un local frais (sans chauffage) et éclairé, ne pas oublier de replacer
vos pots à la pluie et aux intempéries sitôt la période de gel passée.
Veillez à ce qu'une légère humidité soit maintenue dans vos pots
tout au long de l'hiver.
Arrosage
Rosiers en
pleine terre
Il est
conseillé d'effectuer des arrosages copieux (entre 30 et 50 litres d'eau
par mètre carré), pas trop fréquemment ( par beau temps, 1 arrosage tous
les 15 à 20 jours). Si possible le soir, afin d'éviter l'évaporation
directe et si possible au pied des plantes pour ne pas mouiller le
feuillage et créer ainsi un taux hydrométrique favorable au
développement des maladies cryptogamiques. Ne pas oublier que dans les
endroits abrités, même l'hiver ou par temps pluvieux, l'arrosage naturel
ne se fait pas.
Rosiers
en pots, vasques, jardinières, bacs
Ce tableau
vous donne une moyenne d'arrosage. Ces valeurs peuvent fluctuer suivant
les conditions climatiques, le terreau employé (un terreau lourd, riche
en terre végétale demande des fréquences d'arrosage plus espacées.) et
le stade végétatif du rosier (un rosier en pleine floraison à besoin
d'arrosages plus fréquents).
Fleurs
fanées
Sitôt fanées, les roses doivent être coupées au-dessus de la première
belle feuille (celle-ci se situe généralement 10 à 20 cm. sous la fleur
ou grappe de fleurs à éliminer). N'hésitez pas à couper certaines
branches plus courtes afin de rééquilibrer la plante.
Pour les variétés non remontantes à fructification automnale : ne
jamais couper les fleurs fanées, et pour les variétés remontantes à
fructification automnale(par exemple Ballerina), si vous désirez une
fructification, arrêtez de couper les fleurs fanées environ fin août -
septembre.
Porte-greffe :
Malgré son
aptitude à très peu drageonner, un gourmant (sauvage ou drageon) peut
pousser en dessous du point de greffe. Il doit être éliminé de suite.
L'arracher avec une bonne paire de gants, et s'il résiste trop, creusez,
dégagez-le, et coupez-le dès sa formation.
Traitements :
Maladies principales du rosier : oïdium (blanc),
rouille, marsonia (taches noires), mildiou.
Des
traitements préventifs (avec des produits fongiques) toutes les deux à
quatre semaines (suivant les variétés et les situations) sont
conseillés, afin de protéger le feuillage. Les insectes, tel le puceron,
sont à combattre à l'aide d'un insecticide dès leur apparition.
Dès le début de l'été et par forte chaleur, les
attaques d'araignées rouges doivent être combattues à l'aide d'un
acaricide. Qu'il s'agisse de fongicide, d'insecticide ou d'acaricide, le
marché offre une large gamme de produits. Si possible, pratiquer vos
traitements en fin d'après-midi, en prenant soin de bien mouiller toutes
les parties de la plante. Ne jamais surdoser les produits et lire
attentivement les recommandations mentionnées sur les emballages.
Stocker hors de la portée des enfants, sous clef, dans un local sec et
hors gel. Dans la mesure du possible, essayer d'alterner les produits
afin d'éviter l'accoutumance.
(ce
résumé nous a été transmis par M. Hanotier)
Un
peu de tout
Fumer ou
fumure
Fumer une
plante signifie lui apporter de la fumure. Ce mot vient de « fumier »qui
était autrefois le seul engrais utilisé en agriculture. Donc, fumer
c’est donner de l’engrais. Les engrais organiques ont une action lente
et prolongée et sont utilisés 2 à 3 fois dans l’année. Les engrais
chimiques ont une action courte et intense. Ils sont appliqués toutes
les 5 à 6 semaines. Les engrais liquides utilisés surtout pour les
plantes en pots, vasques et jardinières sont ajoutés chaque semaine à
l’eau d’arrosage |
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