- La bette : les larges feuilles s’utilisent comme l’épinard et les cardes charnues comme des salsifis. La bette pousse partout, mais préfère un sol riche.
On sème fin avril la bette à couper à 30/10 cm; on la récolte en respectant l’œil pour qu’elle repousse. On sème en mai-juin la bette à carde en place à 30/30 cm;
on la récolte en été et en automne.
Citons les variétés suivantes : la Blonde commune qui remplace l’épinard, La Blonde à carde blanche, la Frisée à carde blanche et la Lucullus.
- Le gros navet ou rutabaga : c e légume consommé très souvent pendant la guerre a ensuite été déprécié et délaissé.
- Le topinambour : originaire d’Amérique, volontaire, ce légume ressemble à la pomme de terre et a une chair aqueuse et sucrée.
On plante les tubercules en avril en laissant 40 cm entre les plants et 60 entre les lignes et on récolte après 240 jours. Il gèle l’hiver.
- Le pissenlit :ne se consomme qu’au printemps lorsqu’il n’est pas trop amer ;on l’utilise comme dépuratif.
- Le cardon : les côtes, bien blanchies sont consommées à la sauce blanche. A l’arrière-saison, lier les feuilles et les entourer pour les faire blanchir.
- L’arroche : a des tiges de 1 m de haut et de larges feuilles souples et cloquées ; les feuilles cuites se consomment comme l’épinard .
- Le chou-marin : les bourgeons blancs de 15 à 20 cm forment la partie comestible, rappellent le goût du chou-fleur et se mangent comme les asperges.
- Le pourpier : les feuilles sont utilisées dans les potages et les conserves ou se consomment crues en salade.
- La tetragone cornue ou épinard de Nouvelle- Zélande : remplace l’épinard jusqu’aux gelées ; on la consomme soit comme légume, soit dans les potages.
Comme elle est prolifique, 2 plants suffisent pour une famille.
Pour la culture, faire tremper les graines 24 heures et semer le 15 mars en serre à 18°; à 2 cotylédons, mettre en pots de 8 cm de diamètre dans un terreau léger et maintenir sous verre;
en mai, habituer à l’air et replanter après le 15 à 80 cm en tous sens.
- La chicorée sauvage amère : se consomme en salade ou étuvée .Citons parmi les variétés La rouge de Trévise, La Barbe de Capucin, La rouge de Vérone.
Semer en mai à 20-30 cm entre les lignes ; éclaircir à 10cm.
A l’automne, arracher les racines, raccourcir le feuillage à 2 cm du collet et replanter dans l’obscurité sous paillasson;
on récolte quand les feuilles atteignent 15 cm en préservant l’œil afin d’avoir 2 à 3 coupes.
Les feuilles ainsi jaunies ont moins d’amertume.
- Le navet : cuit, le légume se prépare de diverses façons, notamment dans les potages ; on consomme aussi parfois les jeunes feuilles étiolées.
- Le panais : La racine blanche est comestible et a un goût prononcé ;
le panais aromatise les bouillons, se consomme en légume en mélange avec des carottes ou se prépare comme des scorsonères.
- La fève des marais : le fruit charnu ressemble à un haricot et contient quelques graines aplaties ; on mange le haricot et les extrémités assaisonnés de sarriette.
Pour la culture, on peut semer en janvier, en caisses, à 10 cm de distance, arroser après le semis et après la levée, habituer à l’air et planter sur côtière à 15 cm dans la ligne et 40 cm entre les lignes ; on peut aussi semer en mars : déposer 2 graines tous les 20 cm et à 5 cm de profondeur ; buter quand les plantes ont 15 à 20 cm de haut.
Les pucerons noirs, très fréquents, seront traités par pulvérisations de pyrèthre, tous les 8 jours.
- La celtue ou laitue romaine sauvage : les tiges se consomment comme le céleri et les feuilles sont étuvées.
- Le maïs sucré est originaire d’Amérique : on mange les épis cuits à l’eau ou grillés avec un peu d’huile ou confits au vinaigre.
- L’oseille : choisir l’oseille-épinard moins acide, qui se mange crue, en salade.
- La tampala : remplace l’épinard.
- La crosne du Japon : on consomme les rhizomes dont la chair est peu consistante ; ce légume a été remplacé par la pomme de terre.
- Le fenouil de Florence :se consomme cru en hors d’œuvre ; cuit, il a un parfum délicieux et accompagne avantageusement les poissons.
Pour la culture, il demande un sol riche et perméable ; soit on sème en mars sous châssis, on plante après le 15 mai et on récolte en juillet ,
soit on sème en mai et en juin en pleine terre et la récolte se fera de septembre à novembre ; on laisse une distance de plantation de 50 à 25 cm.
- Le houblon :plante grimpante dont on consomme les pousses blanchies comme les asperges.
- L’alkékenge ou physalis :plante tropicale dont le fruit à la saveur acidulée se mange cru , en salade, ou confit au vinaigre ; on en fait aussi des confitures.
- L’aubergine : originaire d’Inde, ce légume demande de la chaleur et produit un fruit charnu, violet, jaune ou blanc qui entre dans de nombreuses préparations, surtout provençales .
Pour la culture, on sème en serre à 20° en février-mars , on repique ou empote ; on cultive en serre en pots de 20 cm dans une terre fraîche et riche en humus ;
on fera donc un apport de fumier décomposé , d’engrais (le N doit être de 10 et le K aura le double) et d’oligo-éléments ; il faut pincer, conserver 3 à 4 ramifications et limiter le nombre de fruits à 5 à 8 par plante.
Les pucerons qui attaquent la plante seront traités par pulvérisations de camomille concentrée (à acheter chez le pharmacien).
La mouche blanche, l’araignée rouge, le mildiou, l’oïdium attaquent aussi la plante.
- Les courges et potirons : longtemps oubliés, ces légumes sont revenus à la mode à l’époque d’Halloween.
On consomme les courges crues comme le concombre ;cuites, elles sont préparées de diverses façons ; comme les potirons elles font d’excellents potages ;
les fleurs mâles se consomment aussi en beignets.
Culture : Semer 3 graines début avril à 20°dans un terreau universel; ajouter de l’engrais liquide pour la germination ;
empoter en pots de 12; habituer à l’air en mai et planter après le 15, sous protection d’un châssis ou d’un tunnel en ménageant des distances de 1,50 / 0,75.
Pour la fumure, il faut donner de l’engrais pour racines (se référer à l’aubergine)[1] auquel on ajoutera un complément de soufre et d’oligo-éléments.
On peut planter directement en place en mai, mais les rendements sont moins bons et plus tardifs.
On veillera à enlever la première courgette qui bloque la fructification et à cueillir les courgettes sans les laisser trop grossir ( 18 à 25 cm) , car elles sont alors moins savoureuses.
Pour une bonne fructification du potiron, on taillera de la façon suivante : d’abord au-dessus de la deuxième feuille de la tige primaire ;
ensuite, on taille de nouveau au-dessus de la deuxième feuille des tiges secondaires, enfin on taille au-dessus de la 4ème feuille des tiges tertiaires ;
c’est sur elles qu’apparaissent les fleurs femelles ; on coupe alors au dessus de la 2ème feuille après les fruits.
Voici en prime une idée de plat au four apprécié : pommes de terre, courgettes, hachis de viande, courgettes et fromage à gratiner
- Le cerfeuil bulbeux : le bulbe se mange comme le fenouil.
- Le salsifis : il est blanc alors que le scorsonère est noir ; il se prépare de la même façon. On privilégie la
culture du scorsonère qui a un rendement supérieur et dont la racine, plus rustique, est moins fibreuse.
Le salsifis se cultive en 2 ans.
Citons encore :
- L’ortie blanche (1/2 seau de fleurs avec pommes de terre, poivre et sel ) ,
- Le chou de Jalhay ou
- la Betterave fourragère, abandonnée au profit de la betterave rouge
- et
parmi les variétés anciennes de tomates : La Noire ce Crimée,
la Cœur de Bœuf.
Ces variétés de tomates sont plus sensibles aux parasites ; on veillera à placer au fond du pot de la consoude ou de l’ortie pour contrer ces parasites.
Quelques pratiques utiles :
- Contre le ver du poireau : placer une feuille de rhubarbe 24 h. dans 10 litres d’eau, tordre la feuille et la retirer, pulvériser avec ce liquide.
- Contre les pucerons, pulvériser avec un purin d’ortie :mettre 1 kg d’orties dans 10 litres d’eau durant 24 heures; retirer les orties, filtrer ;
diluer l’eau jusqu’à un maximum de 10 fois ( 5 fois contre les pucerons)
Ce purin ne tue plus après 8 à 10 jours, mais devient engrais.
- S’il y a teignes, vers dans les légumes, parasites dans les herbes : désinfecter le sol avec de la cyanamide calcique en février (se protéger avec des gants) ;
attendre 6 semaines avant de planter ;
- semer les poireaux en mars ;
on les repique après les avoir trempés quelques secondes dans une solution faite de 5 litres d’eau et de 3 cuillérées à soupe d’eau de javel.
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