Rappel de quelques règles à suivre pour la culture de la tomate ( Solanum Lycopersicum):
- N’acheter que des plants sains.
- Adapter la fumure : elle doit t être modérée en azote sinon le plant développera trop de feuilles.
- Respecter les distances surtout en serre : 70 cm entre chaque ligne et de 50 à 60 cm sur la ligne afin d’assurer une bonne ventilation et d’ainsi éviter le mildiou.
- Bien préparer le sol et éviter de le compacter en marchant partout ; placer des planches entre les lignes évite de tasser le sol.
- Tenir le sol propre : les mauvaises herbes attirent les insectes et l’humidité ; placer un plastique au sol ou planter sur une toile anti-racines est dès lors conseillé. En cas de réemploi, on veillera à nettoyer et à désinfecter la toile.
- Respecter les rotations de culture : on reviendra à la tomate au même endroit tous les 4 ans ; entretemps on peut cultiver cerfeuil, doucette, laitues etc…Il n’est pas intéressant de changer la terre de la serre : outre que ce travail est dur, il est inefficace, car la nouvelle terre elle-même pourra être recolonisée par des aleurodes restants ; si on procède malgré tout au changement de terre, il faut veiller à désinfecter au formol.
- Eviter le confinement qui favorise l’humidité favorable au mildiou.
- Respecter la nature
- Arroser de façon régulière : arrêter durant quelques jours entraîne un arrêt de croissance qui durcit la peau, laquelle éclatera lorsqu’on arrosera à nouveau.
- Eviter absolument de mouiller les feuilles en arrosant sinon le mildiou est assuré.
Rappel de quelques éléments de la culture :
- Les semis se font vers le 15 mars et la plantation vers le 15 mai ; en serre on peut commencer plus tôt mais la température doit y être de 18°.
Presque toutes les graines germent de sorte qu’il ne faut pas en semer trop, d’autant plus qu’elles se conservent environ 5 ans.
- Pour empoter, enlever la plantule par les feuilles, en évitant de faire tourner la tige dans les doigts ; ne pas enfoncer la planter trop profondément et bien l’entourer de terre ; arroser sans jamais mouiller les feuilles ; l’empotage peut se faire en pot.
- En ce qui concerne la taille, il faut supprimer les ailerons ou ramifications qui poussent sur le côté ; au sommet de la plante, on reconnaîtra un aileron de la tête parce que celle-ci a toujours un bouton ; on taillera deux feuilles au-dessus du dernier bouquet et on coupera toujours les feuilles qui touchent terre.
- On respectera les quelques principes suivants afin d’éviter la propagation des maladies : désinfection de la lame entre chaque plante à traiter ; destruction de toute plante suspecte en veillant à ne pas toucher d’autre plantes ; nettoyage des mains et / ou des gants.
- Le tuteurage se pratique avant l’aileronnage ; en serre, on place une corde au pied du plant et par un système quelconque on l’attache plus haut.
- Le paillage est une pratique intéressante qui supprime les mauvaises herbes et l’humidité au pied des plants.
Les variétés sont extrêmement nombreuses :
- elles sont de toutes les couleurs : blanches, noires, vertes, orange…, de toutes les formes : allongées, côtelées…aussi convient-il d’étiqueter les plants quand on sème différentes variétés.
- A côté de la nouveauté « Ananas », côtelée, très charnue, pratiquement sans pépins, délicieuse, mais très peu productive, notre conférencier recommande aussi la « Noire de Crimée », la « Trésor »et l’ « Andine ».
Les problèmes spécifiques à la culture de tomates
- La nécrose apicale : due ou à une mauvaise irrigation, ou à un excès de chaleur ou à un manque de ventilation.
- La mouche blanche ou aleurode : arrive plus souvent sur des plants mal arrosés ou fragilisés par la sécheresse et dès août-septembre arrive très fréquemment en serre. A part des insecticides systémiques, il n’existe plus de produits pour les détruire. Que faire ?sachant que les aleurodes se nourrissent essentiellement de jeunes feuilles, dès le 15 août, on supprimera ces jeunes feuilles.
- Le thrips de la tomate : on répandra un purin répulsif.
- L’oïdium : on traitera avec un produit à base de soufre, sans oublier de traiter l’intérieur des feuilles.
- L’araignée rouge se traite avec un acaricide.
- La fusariose : on évite la maladie en procédant à un greffage avec un porte-greffe peu sensible aux parasites du sol.
En cas de greffage, veiller à ce que les zones génératrices coïncident parfaitement en vue d’une bonne soudure ; on sèmera le porte-greffe une quinzaine de jours avant la variété à greffer afin qu’elle soit bien robuste.
- Le mildiou est favorisé par la chaleur et l’humidité ; on traite avec de la bouillie bordelaise ou un produit à base de cuivre.
Quelques conseils pour terminer :
- Après avoir récolté les graines, les passer d’abord au chinois puis dans du sable de Rhin sec, tamiser avant d’ensacher.
- Les ailerons peuvent être boutures ou répandus dans les parcelles de choux pour éviter les piérides.
- Les purins sont des répulsifs efficaces, mais n’ont pas de vertu curative ; ils peuvent aussi accélérer la décomposition de compost.
Conclusion
- La culture de la tomate exige certes des soins, mais pas davantage qu’une autre culture. Ce qui certain, c’est qu’elle offre des tomates à la saveur incomparable.
Un peu de tout:
Tomates séchées
- Préchauffer le four a 125° (100° air pulsé).
- Recouvrir une plaque à
pâtisserie d'un papier sulfurisé
- Couper les tomates en deux dans le sens
de la longueur, les disposer sur la
plaque (avec la face coupée en haut).
Mélanger basilic, une petit pincée de
sucre, sel et poivre, et en enduire les
demi-tomates.
- Glisser la plaque au
milieu du four, laisser sécher au moins
trois heures, en laissant la porte du
four entrouverte.
- Les tomates doivent
être sèches et souples. Laisser
refroidir et conserver en bocal
- Un
condiment original qui se marie
volontiers.
C’est en petites touches
qu’on l’apprécie le mieux, par exemple
en fines lanières dans un sandwich chic
ou en accompagnement d’une assiette de
viande froide.
L’utiliser aussi en
petits dés dans un cake aux olives, une
omelette, un risotto aux fruits des mer,
dans une farce pour les volailles ou le
veau…
Ou la faire sauter avec des
champignons, de l’ail et du persil.
- Un
véritable plus dans les sauces
En
Italie, elle est précieuse pour corser
les sauces à la tomate qu’elle rend à la
fois plus douces et plus onctueuses.
En
glisser une bonne poignée, finement
émincée, dans un poulet basquaise, une
sauce bolognaise ou même une daube de
bœuf au vin rouge.
- La mixer avec un
peu de son huile en une pâte fluide à
relever d’ail et de parmesan, pour
assaisonner un plantureux plat de pâtes
ou, plus simplement, pour en tartiner
généreusement des toasts de pain
grillés, décorés d’anchois.
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Jardiner, c’est participer à la beauté du monde
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