La reproduction générative dont il sera question dans ce résumé est sexuée et procède par semis, mais elle n’est pas le seul mode de reproduction puisqu’on peut aussi multiplier par bouturage, marcottage, division, greffe : on parle alors de multiplication végétative, asexuée.
Au nombre des avantages de la multiplication générative, citons la simplicité et la rapidité de certaines germinations, l’économie réalisée , la variété des choix et le plaisir rencontré sans oublier que les risques phytosanitaires sont réduits. Parmi les inconvénients, pensons au laps de temps assez long pour obtenir des plantes adultes, à la variabilité génétique (des graines de fleurs jaunes peuvent donner des fleurs orange,) à la dégradation de la graine après un certain temps, au risque de voir les graines se mélanger, au surplus de graines achetées etc…
Qu’elle soit semée en pleine terre ou en pépinière, la graine récoltée qui est en dormance doit être remise en activité pour germer ; ce processus exige de nombreuses conditions.
Conditions de réussite de la germination
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L’humidité est nécessaire pour réactiver les matières nutritives à l’intérieur de la graine qui vit en consommant d’abord la réserve intérieure ; c’est pour cette raison aussi qu’on sème quand la terre est suffisamment humide.
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La température : chaque plante demande une température spécifique :le cresson germe entre 1,28 et 48° mais 31° est la chaleur optimale ; le petit pois germe à 0°, le chou-fleur à 3°,la laitue à 4, le fraisier à 5, la pomme de terre à 6, la vigne à 10, la tomate à 12, l’aubergine à 13 ,la banane et le concombre à 14°. Certaines plantes demandent le froid de l’hiver pour démarrer ; d’autres, dites pyrophytes, ne germent que si le feu est passé sur elles. Sachons aussi qu’il y a des sommes de température à atteindre selon les phases de développement ( par ex. 10 jours à 10° ou 20 jours à 5°)
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La qualité de la terre : une terre légère, sombre permet une meilleure germination qu’une terre sableuse ou calcaire.
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La lumière : certaines graines l’exigent, tels les bégonias et l’ageratum, d’autres comme le phlox demandent d’être couvertes.
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L’oxygène est indispensable et il convient donc de préparer le sol pour bien l’aérer.
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La profondeur de plantation varie selon les graines : de0, 5 à1cm pour la carotte et l’aubergine, 2 cm pour la betterave, 3cm pour le petit pois.
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La qualité de la graine est évidemment importante.
Les deux sortes de semis
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Le semis de pleine terre, à l’extérieur, en place
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On prépare le lit de germination par le bêchage, le nettoyage, le ratissage, le plombage
( tassement ) de la terre ;
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On sème en évitant de le faire par grand soleil ou grand vent.
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On sème soit à la volée les radis, laitues à couper… en disposant les graines le plus régulièrement…soit en ligne : un sillon est tracé avec une serfouette ou le dos d’un râteau ; il existe aussi des outils permettant de tracer 4 à 5 sillons à la fois ; recourir à un semoir à main réglable permettra une meilleure répartition des graines.
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On peut aussi semer en poquets les pois ,haricots, concombres, cornichons et melons en rasant la terre vers le nord puis en y posant 3 à 4 graines et en rebouchant le trou ;
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On peut encore semer en costière orientée vers le sud.
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En terre lourde, la graine est enterrée moins profondément (1 fois sa grosseur) qu’en terre légère (3 fois sa grosseur.)
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Il faut humidifier ensuite le fond du sillon et le refermer avec le râteau, puis plomber , enfin humidifier.
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Si on a semé trop serré, il faudra démarier et repiquer ailleurs les plantes qu’on a retirées : « Qui sème dru sème menu ».
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Le semis en pépinière, à un emplacement temporaire : les jeunes plants sont ensuite repiqués à leur emplacement définitif.
Dans une caissette dont le fond est tapissé d’un bon sol de drainage, on superpose d’abord un terreau grossier puis un terreau fin qu’on tasse ; on humidifie, sème et plombe légèrement .
On repique en pleine terre lorsque le plant a 4 feuilles, à l’abri du vent et en évitant de retourner les racines ; on borne en creusant un trou à côté de celui où le plant est repiqué afin de bien le serrer ; on termine par l’arrosage.
Si la plante est plus vigoureuse par cette méthode, elle risque cependant de connaitre le stress et d’accuser un retard de végétation.
Il existe aussi le semis en couche chaude (on superpose 3 lits d’environ 20 cm, puis le terreau sur lequel on pose la terrine de semis), en couche enterrée dans le sol, en godets de tourbe qui se désagrègent ; dans ce cas, les godets doivent être remplis d’un mélange qui ne se désagrège pas : 1 volume de terre, 1 volume de terreau et 1 volume de tourbe.
Période des semis :
Quand la terre est « amoureuse » c’est-à-dire prête, chaude, humide, soit vers le 15 mai.
Quelles graines utiliser ?
Soit ses graines personnelles, soit celles du commerce dont le choix est grand : graines normales, forcées, enrobées, bio, hybrides…Peut-on ressemer les graines de ces hybrides ? Il semble que non : outre qu’elles sont souvent stériles, on voit réapparaître les caractères négatifs des graines-mères.
Conclusion :
Si semer est facile, bien semer est tout un art.
Un peu de tout
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La bonne manière d'empoter les plantes
Les pots de plastique remplacent souvent les pots de terre cuite; ils sont plus faciles à nettoyer, légers et plus solides. N'étant pas poreux, ils exigent moins d'arrosages. Quand on doit enfouir les pots dans du sable, de la tourbe humide, la poterie est préférable car elle permet à l'eau de passer à travers le pot jusqu'aux racines. Les plantes préférant la sécheresse donneront de meilleurs résultats dans des pots en terre. Les tailles les plus courantes sont 6,10 et 13 cm (diam. intérieur du pot). S'assurer que les pots sont munis de trous de drainage et veiller à ne pas différer trop longtemps la plantation pour que les racines ne butent pas sur la paroi, ce qui gênerait la pousse des radicelles indispensables à la reprise.
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Tous les pots doivent être bien propres
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Plonger les pots en terre cuite dans l'eau, surtout s'ils sont neufs. Sinon ils risqueraient d'assécher le compost
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Les pots plastique n'ont pas besoin d'un drainage spécial, les pots de terre jusqu'à 12 cm non plus.
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Si on met une plante dans un pot plus grand, y placer quelques tessons ou des graviers propres dans le fond. Nécessaire même si les pots sont disposés sur une couche drainante de sable
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Pour empoter une plante mettre du compost humide dans le pot et la tasser légèrement en tapant le pot sur une tablette
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Placer la plante de telle sorte que les racines reposent sur le compost et que la vase arrive à 2 cm en dessous du rebord du pot
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Ne pas abîmer les racines
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Ne pas trop tasser le compost avec les doigts, on pourrait provoquer sa compaction et freiner considérablement la croissance de la plante.
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Après empotage, arroser la plante sans excès. Si les racines ont été endommagées, un compost trop humide pourrait les faire pourrir.
Il suffit normalement d'emplir d'eau l'espace entre le sommet du pot et le compost et de laisser l'absorption s'effectuer progressivement.
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