Faire refleurir les Saintpaulias
Cette plante miniature est très populaire et vous sera fidèle longtemps en échange de quelques soins. Cette plante n'a pas de tige mais des feuilles charnues et duveteuses disposées en rosette, au centre de laquelle se développent les fleurs. Celles-ci sont groupées en bouquets fournis allant jusqu'à masquer une bonne partie du feuillage. Les fleurs de l'espèce sont bleues violacées à étamines jaune vif. De très nombreuses variétés offrent des fleurs dans les tons de blanc, rose, pourpre, bleu-violet, certaines bicolores, simple ou double, parfois à pétales ondulés ou frangés, les plus grandes variétés ne dépassent guère 20/25 cm de hauteur mais elles peuvent atteindre 40 cm de diamètre. Floraison: Il ne fleurit pas ? Il y a plusieurs causes possibles, parfois associées :
Enfin soyez patient, il fleurira bientôt. Emplacement:
Entretien: Comment les conserver longtemps ? Comment multiplier les saintpaulias ? Les ceanothus sont merveilleux Le nom de ceanothus a été pris au hasard en 1741 dans un texte ancien ; il constitue depuis toujours un mystère pour les botanistes. Cette dénomination dérivée du grec "KEANOTHUS" avait été utilisée par Théophraste, un philosophe né dans l'île de Lesbos vers l'an 372 avant J-C, pour désigner une plante épineuse présumée être le chardon des champs (cirsium arvense) mais qui n'a rien à voir faut-il le dire avec les Ceanothus. L'espèce connue de Linné " Ceanothus americanus", introduit en Europe en 1713, croît naturellement dans l'Est et le centre des E-U, en Floride et au Canada. Une cinquantaine d'espèces a été décrite depuis cette époque le long des côtes du Pacifique, du Mexique et de la Californie. L'insuffisance de la rusticité des souches explique qu'il est seulement possible de trouver en Europe Continental des espèces à feuillage caduque. La popularité des Ceanothus résulte essentiellement de la belle coloration bleu clair des fleurs. Assez petites, mais groupées en un grand nombre, elles composent d'élégantes panicules à l'extrémité des tiges qui atteignent 1m à 1m25 de hauteur. Les arbustes plantés dans une terre nutritive et qui conservent suffisamment d'humidité en été, engendrent des branches qui dépassent parfois 2 m de hauteur si la taille n'a pas été trop sévère après l'hiver. La variété la plus répandue dans nos régions en raison de sa vigueur a été obtenue en 1891 par Dauvesse, un jardinier parisien. Elle est baptisée "Gloire de Versailles" et produit des fleurs d'un magnifique bleu ciel, de longue durée qui s'épanouissent de juin à octobre. Cette variété est en réalité une forme hybride issue de Ceanothus americanus caractérisée par de grandes panicules de fleurs blanches qui a le mérite d'être rustique sous tous les climats et le Ceanothus coeruleus ou "bleu azur" rapporté du Mexique en 1830, considéré comme peu rustique alors que les couches gèlent seulement à –12° . Les variétés à fleurs roses, notamment Marie Simon sont moins connues. Les Ceanothus conviennent pour réaliser des bordures très décoratives (une taille sévère réduit la hauteur des touffes), le long des pelouses ensoleillées ou devant un massif d'arbustes d'ornement. On les associe éventuellement à de petits arbustes à fleurs jaunes comme le millepertuis (hypéricum calycinum). On peut également les utiliser (branches palissées ou libres) pour garnir un mur nu suffisamment éclairé. En raison de leur origine exotique, les Ceanothus exigent une exposition ensoleillée (mais non brûlante), dans un endroit préservé des vents du N et E par une haie vive ou des arbustes à feuillage persistant. Ils affectionnent une terre légère, perméable ou bien drainée, nature (c.-à-d. non calcaire) et assez fraîche. Il faut protéger les sources avant les gelées avec de la terre légère et étaler ensuite sur les buttes une bonne épaisseur de feuilles mortes ou des branchages de sapins afin d'empêcher la destruction des yeux situés à la base des tiges. La vigueur des branches et le volume des inflorescences sont conditionnés par la taille à effectuer en mars suivant la vigueur, au-dessus des yeux bien visibles. Les tiges fleuries conviennent pour réaliser des bouquets élégants en guise de garniture de tables. Oc-Robert Basteleus Si vous voulez encore plus de fleurs sur votre rhododendron hybride l'année prochaine, enlevez les fleurs fanées en cassant à la main le pédoncule les ayant portées. Il convient de veiller à ne pas casser l'un ou les deux bourgeons en cours de développement à la base de ce dernier car ce sont eux qui doivent fleurir la saison suivante
Le kalanchoe apprécie un terreau allégé par 30% de petits gravillons afin d'améliorer le drainage. Fertilisez tous les 15 jours, d'avril à octobre en diluant la dose recommandée par deux. Arrosez légèrement, sans laisser d'eau dans la soucoupe ni déposer d'eau à la base des feuilles ou au centre de la touffe car cela provoque le développement des champignons. Les pivoines sont connues depuis bien longtemps. Originaires de Chine, elle furent importées en Europe par les Anglais. Leur nom scientifique est "PACONIA". On peut les classer en deux groupes : les pivoines herbacées et les pivoines "en arbre".
Deux espèces ont donné naissance aux variétés cultivées : Paconia suffruticosa (P. Moutan), belle espèce à fleurs blanches à rouge carminé. Les fleurs peuvent atteindre jusqu'à 20 cm de diamètre. La floraison ne commence qu'au bout de 3 ans au moins de la plantation et la végétation est très lente. Culture des
Quant à la fumure, on peut employer les mêmes engrais que pour les plantes vivaces. Il faut toutefois éviter le contact du fumier frais avec les racines au moment de la plantation. Aucune taille n'est nécessaire sauf l'enlèvement de parties mortes ou malades. La multiplication se fait par marcottage au mois d'août et l'enracinement est très lent. Une orchidée en appartement, cela est possible et simple Nombreuses sont les orchidées que l'on peut cultiver en appartement. Quoi faire pour ce compagnon exotique? Un peu d'attention, mais pas plus ou pas moins qu'une plante d'appartement. La température de l'appartement en général offre des possibilités de cultiver et de faire refleurir un grand nombre de variété d'orchidées. Fleurs de cymbidium, en grande ou petite fleur. Après achat enlever la petite bouteille. Couper en biseau la tige et également la tige de verdure qui l'accompagne. Mettre dans un vase approprié, renouveler l'eau après quelques jours. Eviter le soleil et le courant d'air. Plante de cymbidium, grande fleur ou miniature. Originaire de l'Inde à l'Australie, Japon, Chine, ces plantes sont faciles à cultiver. Arrosage 2 fois par semaine pendant la floraison. La base du pot ne doit pas rester dans l'eau. Ajouter de l'engrais à l'eau une fois tous les quinze jours. Pendant toute l'année beaucoup de lumière, presque plein soleil. Floraison une fois par an, toujours à la même période. Phalaenopsis, comme son nom grec indique, ressemble à un papillon. Originaire du S-E asiatique. Le phalaenopsis en pot fleurit 4 à 12 semaines en appartement. Après la floraison, couper la tige 20 cm au-dessus de la plante. Tenir un mois au repos et donner moins d'eau. Après 3 à 6 mois, elle refleurit. Mettre en pleine lumière, pas de soleil. Arrosage une fois par semaine si nécessaire. Ne pas tenir le pot dans l'eau. En général, une orchidée meurt très vite par trop d'eau que trop peu. Apport régulier d'engrais. Miltonopsis, genre dédié au Comte F.W.Milton, orchidophile anglais. Plantes originaires de la Colombie, Equateur et Pérou. La plus décorative de toutes les orchidées. Très appréciée en appartement. Beaucoup de lumière, pas de soleil direct. Arroser une fois par semaine. Bassiner deux fois par semaine et faire un apport d'engrais une fois par quinzaine. Cambria, nom représentant un ensemble de genre cultivé sous serre qui est très populaire. Beaucoup de lumière et pas de soleil direct. Arrosage une fois par semaine et apport d'engrais une fois tous les quinze jours en légère concentration.
« Plume de Kansas » c’est l’une des appellations familières du Liatris, qui lui convient parfaitement. Bien qu’il s’agisse de plantes faciles à cultiver dans à peu près n’importe quel sol bien drainé, leurs racines charnues éprouvent une certaine difficulté à s’enfoncer en terre et elles ont une fâcheuse tendance à tubériser et à durcir peu en dessous du collet. En raison de cette particularité, il vaut mieux transplanter ou les diviser tous les 3 ou 4 ans. Les feuilles étroites et vert foncé habillent aussi bien la plante que la tige, qui atteint environ 80 cm. A partir de la fin du mois de juin de petites fleurs duveteuses forment une sorte de manchon autour des tiges avant qu’elles ne commencent à s’ouvrir à partir du sommet, contrairement à beaucoup d’autres inflorescences disposées de cette manière. Si l’on sectionne les tiges défraîchies, on assiste souvent à une seconde floraison en août ou septembre. Le meilleur moment pour diviser les touffes est le printemps. Bien qu’il existe un certain nombre de Liatris, il faut noter comme étant les plus ornementaux le L. spicata et sa variété « Callilepis et le L. pycnostachya. Le feuillage argenté ou panaché de blanc de ce cousin des orties reste attrayant tout au long de l’année et constitue un excellent couvre-sol. La floraison a lieu au début de l’été sous la forme d’épis rouge violacé, roses ou blancs. Lamium maculatum, h 20 à 25 cm. Culture : terre riche en humus, supporte les sols secs et ombragés, sous le couvert des arbres ou des grands arbustes. Se multiplie en séparant les tiges enracinées au printemps. Son beau feuillage marbré lui offre une place intéressante dans les parterres ombragés, en mélange avec d’autres vivaces comme les pivoines et les hostas Originaire du Pérou où elle fut remarquée par les conquistadores au XVIe siècle, la capucine illumine depuis cette époque les jardins européens de ses couleurs vives et panachées. Surnommée cresson du Mexique, d’Inde ou du Pérou, fleur d’amour ou encore « plante pour les cheveux », la capucine se mange aussi en salade. Ses feuilles et ses fleurs ont en effet un goût piquant prisé par les amateurs. Son nom scientifique, Tropaelum majus, a des origines grecques et vient de « trophée ». De fait, les feuilles de capucine ont la forme d’un casque et ses feuilles sont larges et rondes comme des boucliers. La famille des capucines se compose d’annuelles grimpantes ou de naines vivaces qui conviennent bien à la culture en plate-bande ou en bac. La variété « Alaska » a des feuilles panachées de blanc et de crème et une forme buissonnante. « L’Impératrice des Indes » exhibe de splendides feuilles vert clair qui tournent à l’écarlate au moment de la pleine floraison. La capucine pousse et se multiplie facilement, même sur des sols relativement pauvres. Une terre trop riche, trop humide, fera croître les feuilles au détriment des fleurs. Au jardin, la capucine attire les mouches, moucherons et autres fourmis qui se régalent des pucerons : elles constituent donc un bon moyen de protéger d’autres plantes cultivées à proximité. Enfin la capucine a une action tonifiante sur l’organisme et est censée être aphrodisiaque. On la prescrit pour lutter contre certaines infections respiratoires, urinaires ou génitales. Ses feuilles sont riches en vitamine C et mangées en salade, elles préserveraient des rhumes, grippes et autres maladies de l’hiver. Fleur de la passion (Passiflora) Vigoureux, cet arbuste se palisse sur un support grâce aux vrilles dont sont munis ses longs rameaux. C’est ainsi que l’on peut le mieux profiter de ses fleurs extraordinaires. Certains ont voulu voir dans la combinaisons des différentes parties de la fleur les instruments de la Passion du Christ : la couronne d’épines représentée par les appendices filiformes, l’éponge imbibée de fiel par les étamines et les clous par les stigmates. Passiflora caerulea (nom commun : fleur de la passion) bien adaptée à la culture en appartement, produit des fleurs blanches cerclées d’azur et des feuilles palmées vertes luisantes. Palissez-la sur un treillis ou tuteurez-la. La lumière vive, voire le plein soleil, favorise une longue floraison Arrosez généreusement à l’eau non calcaire : ne laissez surtout pas la motte se dessécher, mais veillez ce que l’eau ne stagne pas dans la soucoupe. Pendant la période de croissance, faites tous les 8 jours des apports d’engrais pour plantes à fleurs. Par grosse chaleur, n’hésitez pas à arroser 2 fois par jour. Ne vous inquiétez pas si à la fin de l’hiver, les feuilles jaunissent puis tombent. Il s’agit là d’un phénomène naturel. Au printemps taillez les rameaux de l’année précédente et tuteurez les jeunes pousses. Un rosier replanté au même endroit végète : VRAI Evitez de replanter un rosier à l’emplacement d’un ancien rosier vivant ou mort. Les raisons en sont mal connues, mais c’est un fait d’expérience, le rosier nouvellement mis en place végète, fleurit peu et dans la plupart des cas dégénère. La seule option est de changer la terre, tout bonnement, et donc de la décaper sur 50 cm de profondeur. Un vrai chantier ? Est-ce bien raisonnable ? Pourquoi ne pas attendre quelques années et planter simplement des vivaces à la place ? Votre dos vous en sera reconnaissant. Petite plante bulbeuse, rustique, offrant au printemps des fleurs réunies en grappe au sommet d’une tige dressée et simple émergeant de feuilles linéaires, repliées en gouttière. C’est en groupes suffisamment denses que le muscari produit le maximum d’effet pour former des bordures aux corbeilles de tulipes et autres fleurs printanières pour orner les rocailles ou pour faire de larges taches fleuries sur les talus. On les multiplie de juillet à septembre par division des caïeux mais on obtient une floraison plus abondante en les laissant en place 3 ou 4 ans. Planter d’octobre à décembre. Craignant les froids trop vifs, le pois de senteur gagne à être semé en mars en caissette dans la serre ou sur un appui de fenêtre à l’intérieur. La t° de germination idéale est d’environ 16°. Les graines commencent à germer après une semaine. Si les plantules sont trop longues, pincez ou étêtez-les pour obtenir des jeunes plants plus compacts et robustes. Au bout d’un mois et demi, vers la fin avril, les jeunes plantules déjà pourvues de quelques feuilles sont repiquées au jardin en pleine terre. Les racines étant très fragiles, ne tirez pas sur les plantules mais poussez la terre par le fond à l’envers de la caissette pour dégagez les plantes avec le terreau. Repiquez chaque plante à environ 15 cm l’une de l’autre bien profondément dans une terre de jardin meuble, riche et légèrement humide. Lorsque les plantes atteignent 10 cm buttez leur pied et rajoutez un paillis de tourbe qui conservera l’humidité au sol. Les pois de senteur grimpants atteignent facilement 2 m de haut mais sachez qu’il existe également des variétés naines qui ne dépassent pas 25 cm. Les variétés à fleurs roses, bleues ou pourpres sont les plus parfumées. Plus on les cueille plus il en pousse. Vous serez surpris de l’allure à laquelle se succèdent les jolies fleurs de pois de senteur. Cueillez tôt le matin les fleurs tout juste ouvertes mais jamais au stade de bouton. Elles tiennent 5 jours en vase à condition de renouveler l’eau, car les tiges boivent beaucoup. Ne pas laisser la plante produire de gousses de graines qui l’épuisent au détriment de nouvelles floraisons. Le ficus est une plante robuste à grandes feuilles vernissées vert foncé et aussi panachée de blanc crème et de jaune. Différentes espèces comme :Elastica, Décora variegata –radicans-pandurata-diversifolia-benjamini-pumila. Arrosage en croissance de février à septembre- régulièrement sans excès –addition engrais tous les15 j Au repos d’octobre à janvier – arroser peu mais ne pas laisser sécher la motte Rempotage : en janvier/février – terre de bruyère et terreau de couche Exigences : beaucoup de lumière – sans soleil direct- beaucoup d’air- supporte mal les courants d’air- vaporiser et laver souvent les feuilles surtout dans les pièces chauffées au chauffage central Remarques : le ficus perd ses feuilles :
Les fleurs remarquables de l’hibiscus ne durent guère plus d’une journée, elles sont renouvelées très régulièrement pendant tout l’été pour peu que vous lui fournissiez chaleur et lumière toute l’année. L’hibiscus est d’origine tropicale. En été, s’il est en pot, sortez- le mais pas en plein soleil, et surtout n’oubliez pas l’arrosage auquel vous ajouterez de l’engrais qui garantira une abondante floraison. Dans la nature, les feuilles de l’hibiscus sont persistantes, cependant en hiver, lorsque la t° devient trop basse et passe sous les10°, l’hibiscus perd ses feuilles. Dans ce cas, laissez la terre pratiquement sèche, la plante se met en repos jusqu’au printemps où elle repartira. Taillez le au printemps pour qu’il se ramifie bien pour augmenter la floraison. Si votre plante est un peu dégarnie à la base, rabattez les tiges à 15 cm du pied. L’hibiscus est appelé rose de Chine et est la fleur nationale de Hawaï et de la Malaisie Procédez de préférence en juillet/août avec des boutures de 5 cm de long. Plantez les jeunes pousses dans une mini serre contenant un mélange à parts égales de sable de rivière et de terreau. L’enracinement se produit en 2 mois environ. L’emploi d’hormones de bouturage est fortement conseillé. Vous pouvez aussi semer les graines au printemps, en pot sous chassis froid, mais la culture est longue. La lavande se plaira dans toute bonne terre de jardin légère et drainée, moyennement fertile, plutôt calcaire. Les terres pauvres, caillouteuses, sèches conviennent aussi. Elle préfère le plein soleil. La croissance est peu rapide, comptez 3 ans pour obtenir une touffe généreuse et très florifère. Appelées :Lys d’un jour, passion pour toujours L’hémérocalle est originaire d’Asie. Les racines grecques de son nom (hêmêra= jour et kallos= beauté) soulignent le charme éphémère de ses fleurs. Dans la classification classique, cette plante appartient à la famille des Liliacées tout comme les lys et les tulipes. Depuis 2003 et selon la classification botanique de référence actuelle APG II (classification basée sur le matériel génétique) les hémérocalles font partie de la famille des Hémérocallidacées. Il existerait une trentaine d’espèces. La plante est une monocotylédone, c-à-d qu’elle ne possède qu’un seul cotylédon ou feuille embryonnaire après germination (par opposition aux dicotylédones qui en possèdent 2). Les feuilles rubanées sont à nervures longitudinales parallèles et les tiges non ligneuses. La corolle et le calice de la fleur ne sont pas distincts. Les pétales et les sépales ont donc leurs points d’attache confondus et portent le nom de tépales. Les tépales supérieurs désignent les pétales tandis que les tépales inférieurs correspondent aux sépales. Ceux-ci sont au nombre de 3. Cette plante vivace herbacée possède un système radiculaire très développé. Les racines, souvent charnues, se comportent comme des rhizomes et renferment des réserves nutritives. Ces racines sont rattachées à un plateau, qui est la base même de la plante. De ce plateau émergent les feuilles rubanées. Celles-ci forment une touche +/- compacte de 40 à 75 cm de hauteur. La plante émet des rejets latéraux qui pourront donner ensuite de nouvelles plantes si ceux-ci sont prélevés et replantés. La culture de l’hémérocalle n’est pas compliquée. Cette plante s’adapte à peu près à tous les types de sol. Une exposition ensoleillée lui est nécessaire pour bien fleurir. Elle redoute un excès et une rétention d’eau durant la période hivernale, comme toutes les plantes vivaces d’ailleurs. Sa principale exigence concerne l’apport régulier d’un engrais équilibré riche en potasse, pour stimuler la production de boutons floraux. La rusticité des hybrides est remarquable. Un professeur d’horticulture « Robert Basteleus » mentionnait déjà en 1975 que l’hémérocalle serait la meilleure plante vivace pour jardins sans jardiniers (sans entretien) car elle présente tant d’avantages : floraison abondante, chute naturelle des fleurs fanées, feuillage décoratif en été, protection hivernale par les vieilles feuilles, besoins nutritifs limités… Alors qu’attendons-nous pour accueillir l’un ou l’autre pied au jardin.
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